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L’UE sanctionne le Hamas pour violences sexuelles lors de l’attaque du 7 octobre


Les risques d’un débordement du conflit au Proche-Orient s’intensifient, avec les menaces répétées de l’Iran contre Israël, accusé d’être à l’origine d’une frappe qui a visé le 1er avril le consulat iranien à Damas, en Syrie, et faisant selon une ONG 16 morts. Après la déclaration, mercredi 10 avril, du président américain, Joe Biden, selon lequel Téhéran “menace de lancer une attaque importante contre Israël”, un général américain chargé du Moyen-Orient, Michael Erik Kurilla, se trouve en Israël. Le ministre français des Affaires étrangères, Stéphane Séjourné, a de son côté recommandé aux Français “de s’abstenir impérativement de se rendre dans les jours qui viennent en Iran, au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens”.

Les infos à retenir

⇒ L’UE sanctionne le Hamas pour “violences sexuelles généralisées” lors de l’attaque du 7 octobre

⇒ La Norvège se dit prête à reconnaître un Etat palestinien

⇒ Les menaces de l’Iran contre Israël “réelles” et “crédibles”, selon la Maison Blanche

L’UE sanctionne le Hamas pour “violences sexuelles généralisées”

L’Union européenne a annoncé vendredi avoir sanctionné les branches militaires du Hamas et du Jihad Islamique pour des “violences sexuelles généralisées” lors de l’attaque du 7 octobre contre Israël.

Des combattants des Brigades al-Qods, branche armée du Jihad Islamique, de l’unité Nukhba du Hamas et des Brigades al-Qassam, branche armée du Hamas, ont “commis des violences sexuelles et sexistes généralisées, de manière systématique, en les utilisant comme arme de guerre”, indique l’UE, alors que le Hamas et le Jihad islamique figurent déjà sur la liste des “organisations terroristes” désignées par Bruxelles. L’UE indique que les exactions commises par les combattants du Hamas incluent “le viol et le meurtre de mineures, la mutilation de cadavres et la mutilation génitale”. Elle a également accusé les assaillants d'”enlèvement ciblé de femmes et de jeunes filles”. Les trois entités palestiniennes ont été ajoutées à la liste des sanctions de l’Union européenne en matière de droits humains, qui concerne 104 individus et 26 organisations de différents pays.

La décision d’imposer ces sanctions fait partie d’un accord entre les pays de l’UE prévoyant aussi des sanctions contre des colons israéliens en Cisjordanie, accusés de violences contre les Palestiniens.

La Norvège se dit prête à reconnaître un Etat palestinien

La Norvège s’est dite “prête à prendre une décision sur la reconnaissance d’un Etat palestinien”, en lien avec d’autres pays, a déclaré ce vendredi le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, en présence de son homologue espagnol, Pedro Sánchez, qui plaide également pour une telle reconnaissance en Europe.

“Cette décision doit être prise en fonction du moment et du contexte, en étroite coordination avec les pays partageant les mêmes idées. Nous n’avons pas fixé de calendrier précis”, a-t-il ajouté. Le Parlement norvégien avait adopté en novembre une proposition, déposée par les partis au pouvoir, demandant au gouvernement d’être prêt à reconnaître un Etat palestinien indépendant.

La Norvège a par ailleurs abrité au début des années 1990 les premiers pourparlers de paix israélo-palestiniens qui ont débouché sur les accords d’Oslo, dans lesquels les deux parties acceptaient la coexistence pacifique entre deux Etats indépendants.

Aide humanitaire : ouverture d’un nouvel accès au nord de Gaza, selon Israël

L’armée israélienne a annoncé vendredi qu’un nouveau point de passage avait ouvert avec le nord de la bande de Gaza accueillant de premiers camions d’aide humanitaire pour améliorer l’accès aux civils palestiniens pris au piège des combats.

“Les premiers camions d’aide alimentaire sont entrés hier [NDLR : jeudi] à Gaza par le nouveau point de passage nord” situé au sud d’Israël, a déclaré sur X l’organisme israélien chargé des affaires civiles palestiniennes (Cogat). Une vidéo du Cogat accompagnant ce message montre des véhicules militaires et au moins un camion chargé de palettes entrant dans la bande de Gaza.

En réponse à des demandes de l’AFP, les autorités israéliennes n’ont pas révélé le nombre de camions entrés jeudi, ni l’emplacement exact du nouveau point de passage, que les médias ont localisé à proximité de la localité israélienne de Zikim, non loin d’Erez un point de passage actuellement fermé.

Les menaces de l’Iran contre Israël “réelles” et “crédibles”, selon la Maison-Blanche

Les menaces d’attaque iranienne contre Israël sont “crédibles” et “réelles”, a déclaré ce vendredi un porte-parole de la Maison-Blanche, qui n’a pas voulu donner plus de détails sur le moment ou les cibles.

Le président Joe Biden “a été informé à de multiples reprises par son équipe de sécurité nationale” et les Etats-Unis entendent “faire tout ce qui est possible pour assurer qu’Israël puisse se défendre”, a aussi déclaré John Kirby, porte-parole de la Maison-Blanche. “Ce serait imprudent de ne pas évaluer notre propre posture dans la région, pour assurer que nous sommes nous aussi correctement préparés”, a-t-il encore indiqué. Là non plus, John Kirby n’a pas donné de détails sur d’éventuels mouvements de forces américaines dans la région.

Aide à Gaza : l’ONU veut une hotline directe avec l’armée israélienne

L’ONU veut pouvoir avoir une ligne directe de communication avec l’armée israélienne pour mieux se comprendre et acheminer l’aide à Gaza de manière sûre et efficace, a affirmé vendredi le coordinateur humanitaire pour les territoires palestiniens. Plutôt que d’échanger à travers des organes de liaison, les Nations unies et autres acteurs humanitaires “doivent parler à ceux qui font feu”, a déclaré Jamie McGoldrick aux journalistes à Genève, au terme d’une mission de trois mois.

S’exprimant en visioconférence depuis Jérusalem, il a expliqué qu'”en cas d’incident de sécurité grave, nous n’avons pas de hotline” avec l’armée israélienne (IDF). “Les IDF n’ont jamais travaillé avec des acteurs humanitaires dans ce type d’environnement. Elles ne comprennent pas comment nous fonctionnons, elles ne comprennent pas notre langage et notre objectif. Et nous ne comprenons pas leurs attentes”. “Il y a un certain degré de méfiance et d’incompréhension auquel nous devons remédier. Nous voulons travailler avec eux différemment”, a indiqué James McGoldrick.





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