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Paris 2024 : l’optimisme du patron de la SNCF


Il a tenu à rassurer ceux qui anticipaient déjà de nombreux déboires dans les transports pendant les JO. Le PDG de la SNCF Jean-Pierre Farandou s’attend à ce que les négociations sur des primes pour les Jeux olympiques de Paris 2024 pour les cheminots puissent “converger” en mai ou en juin, tout en se disant “pas pessimiste” face à la menace de grèves qui plane sur les Jeux de Paris.

Des “propositions” de primes “sont en cours de discussion” et “je pense qu’on sera en capacité de converger au mois de mai, au mois de juin”, a expliqué le patron du groupe ferroviaire public sur BFMTV/RMC ce vendredi 29 mars.

“A ce stade”, pour les JO, “je ne vois pas de risque particulier” de perturbations et “je ne suis pas pessimiste du tout”, a-t-il répondu, alors que la CGT a par exemple annoncé des préavis de grève couvrant la période des Jeux (26 juillet-11 août) pour la fonction publique et la RATP.

Des primes en fonction des congés

L’entreprise ferroviaire propose aux salariés mobilisés pendant la période des Jeux olympiques et paralympiques une prime de 50 euros par jour et 200 à 500 euros de prime supplémentaire en fonction de la période où ils posent leurs congés.

Les syndicats sont sceptiques sur le chiffre de 1 500 euros (le montant maximal de primes cumulées), qui sera selon eux difficilement atteignable ou réservé à une petite minorité.

“On est dans cet ordre-là”, a simplement dit Jean-Pierre Farandou au sujet du montant de 1 500 euros de primes. Dans plusieurs secteurs, les syndicats demandent des primes et compensations pour la période des JO.

Une prime jusqu’à 1 900 euros annoncée par Darmanin

Des négociations ont été engagées dans différents secteurs pour parer à un conflit social dans la police, les transports et l’hôpital, via une compensation des congés reportés et des heures supplémentaires effectuées pendant l’été.

Une prime, jusqu’à 1 900 euros, a par exemple été annoncée le 30 janvier par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin pour les policiers et gendarmes travaillant en Ile-de-France. Mais la question n’est pas totalement réglée dans de nombreux autres secteurs, à l’instar des transports, de l’hôtellerie ou de la restauration.




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