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Européennes : Gabriel Attal fustige la “vaste tromperie” du “clan Le Pen”


Pour les élections européennes, la majorité présidentielle a bien décidé d’installer le face-à-face avec le Rassemblement national (RN). À l’occasion du lancement de la campagne de Renaissance pour l’échéance de juin, ce samedi 9 mars à Lille, le Premier ministre Gabriel Attal a fustigé la “vaste tromperie” du “clan Le Pen”, dont les votes au Parlement européen sont “une litanie de trahisons contre les intérêts des Français”.

“Ils ont toujours dit non à l’Europe. La seule différence maintenant, c’est qu’ils le cachent un peu et que le non s’est transformé en niet”, a-t-il tancé, après avoir accusé le RN de proximité avec Vladimir Poutine. “Le bilan du clan Le Pen c’est 40 ans de Parlement européen, 40 ans d’indemnités de mandat, 40 ans de fantômes dans les couloirs de Bruxelles et de Strasbourg”, a insisté le Premier ministre, à propos de Jean-Marie Le Pen et de sa fille Marine.

“C’est quelques signatures sur les registres de présence pour toucher les indemnités, quelques interventions pour meubler sur les réseaux sociaux”, a-t-il encore taclé. “Ils nous disent’la France revient’. Mais de quel droit parlent-ils au nom de la France ? Ce sont eux qui ont quitté la France. Où étaient-ils partis ? Au bal de Vienne à danser avec des néonazis ? Dans un congrès identitaire à chanter avec les antisémites ? A Moscou pour chercher l’approbation de Vladimir Poutine ? Sur un tabouret du Starbucks de la Trump Tower pour négocier un selfie avec Donald Trump qu’elle n’aura jamais réussi finalement à avoir”, a cinglé Gabriel Attal à propos de Marine Le Pen. “Pour le RN face à la Russie, toutes les mollesses, toutes les faiblesses sont bonnes”, a poursuivi le chef du gouvernement.

Avant l’intervention de la tête de liste Valérie Hayer, les attaques se sont multipliées contre le RN, dont le président Jordan Bardella caracole dans les sondages. L’extrême droite prend “les gens du Nord, les gens du peuple pour un zoo électoral”, a lancé le ministre de l’Intérieur et ancien maire de Tourcoing, Gérald Darmanin. Le patron du MoDem, François Bayrou, a dénoncé ceux qui disent “nous soutenons l’Ukraine, mais” : “dire je soutiens mais, ça veut dire que tu ne soutiens pas…”.

Relayant à son tour les accusations de proximité de Marine Le Pen avec Vladimir Poutine, le chef d’Horizons Edouard Philippe a cité Churchill pour critiquer ceux qui nourrissent “un crocodile” en espérant être les derniers “à être mangés”.




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