Guerre en Ukraine : l’armée affirme avoir abattu 18 missiles russes


Alors que les bombardements se poursuivent des deux côtés de la frontière russo-ukrainienne, plus de deux ans après le début du conflit, au moins trois personnes sont mortes pendant la nuit, après de nouvelles frappes russes.

Les infos à retenir

⇒ Des frappes russes ont fait trois morts, l’armée ukrainienne a affirmé avoir abattu 18 missiles russes sur 51

⇒ 300 habitants de la ville russe de Belgorod ont été évacués

⇒ La cheffe de la diplomatie japonaise a annoncé une nouvelle aide à l’Ukraine

L’armée ukrainienne affirme avoir abattu 18 missiles russes sur 51

L’armée de l’air ukrainienne a affirmé, ce lundi, avoir abattu 18 missiles sur 51 lancés par la Russie vers des “infrastructures importantes” ou des bâtiments industriels et militaires de plusieurs régions du pays.

La défense aérienne a également abattu huit drones Shahed de fabrication iranienne, selon les forces armées. “Les missiles ennemis n’ayant pas été abattus n’ont pas tous atteint leur cible”, ont-elles ajouté.

Des frappes russes font 3 morts

Au moins trois personnes ont été tuées en Ukraine dans de nouvelles frappes nocturnes russes, ont annoncé lundi les autorités ukrainiennes, au moment où Moscou dit vouloir intensifier ses attaques contre son voisin.

“L’ennemi a tiré des dizaines de missiles sur des villes et villages” et “à ce stade, 33 personnes ont été blessées et deux ont été tuées”, a déploré sur Telegram le chef adjoint de l’administration présidentielle, Oleksiï Kouleba. Les autorités régionales de Kharkiv (est) ont annoncé séparément le décès d'”une femme de 62 ans”, tuée dans une frappe russe “sur une maison”.

Des centaines d’habitants évacués de Belgorod

“Environ 300” habitants ont déjà été évacués de la ville russe de Belgorod, située près de la frontière avec l’Ukraine et cible depuis la fin du mois de décembre de bombardements ukrainiens, a annoncé ce lundi le gouverneur de la région, Viatcheslav Gladkov.

Ces quelque centaines de personnes sont désormais “hébergées dans des centres d’accueil à Stary Oskol, Goubkine et dans le district de Korotchansky”, plus éloignés de la frontière, a-t-il ajouté dans une vidéo publiée sur Telegram.

Cette mesure inédite pour une grande ville en Russie s’inscrit toutefois en porte-à-faux par rapport aux efforts du Kremlin qui s’est toujours efforcé de donner l’image, depuis près de deux ans d’assaut en Ukraine, que le conflit n’affectait pas directement le quotidien et la sécurité des Russes.

Cette stratégie a toutefois volé en éclat le 30 décembre quand 25 personnes ont perdu la vie à Belgorod dans une attaque ukrainienne, le bilan civil le plus meurtrier sur le sol russe depuis le début de l’offensive de Moscou chez son voisin le 24 février 2022.

Tokyo réaffirme son soutien à l’Ukraine

“Le Japon est déterminé à soutenir l’Ukraine pour que la paix revienne dans ce pays”, a affirmé, le dimanche 7 janvier, la cheffe de la diplomatie japonaise, Yoko Kamikawa, en visite à Kiev. La représentante a notamment annoncé que Tokyo avait débloqué 37 millions de dollars (environ 33,8 millions d’euros) pour fournir un système de détection des drones à l’Ukraine.

Yoko Kamikawa, première haute responsable étrangère à se rendre en Ukraine cette année, s’est notamment entretenue avec son homologue Dmytro Kouleba et a visité Boutcha et Irpin, deux villes près de Kiev qui ont été le théâtre d’atrocités imputées à l’armée russe.

Son homologue ukrainien, Dmytro Kouleba a quant à lui insisté sur les besoins de son pays en matière d’avions de combat F-16 mais aussi de nouveaux systèmes de défense antiaérienne pour faire face aux frappes russes.

Le Japon accueillera à Tokyo en février une conférence sur la promotion de la reconstruction économique de l’Ukraine, à laquelle le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal prévoit de participer.

Les agriculteurs polonais débloquent un poste de passage avec l’Ukraine

A la suite d’un accord signé avec le gouvernement polonais, des agriculteurs ont suspendu, le samedi 6 janvier, leur blocage d’un important poste de passage avec l’Ukraine. Trois autres importants postes frontaliers demeurent bloqués depuis le mois de novembre par les routiers polonais qui protestent contre “une concurrence déloyale” des routiers ukrainiens et contre l’assouplissement des règles d’accès à l’Union européenne pour les entreprises de ce pays.

Après une période de pause pour la période de fêtes de la fin de l’année, les agriculteurs avaient repris le blocage de poste de Medyka, le 4 janvier. Les fermiers polonais affirment souffrir de la chute, au début de l’année dernière, des prix à la suite des importations de céréales ukrainiennes et réclament des subventions et des prêts bon marché – des avantages prévus par l’accord signé avec le ministre de l’Agriculture.

Varsovie et Kiev ainsi que les représentants de l’Union européenne se sont entretenus à plusieurs reprises pour résoudre la crise à la frontière, mais aucun accord n’a été trouvé jusqu’à présent.




Source

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .